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Chez Jeannette Fleurs

“Je m'intéresse à tout, je n'y peux rien.” Paul Valéry. Poussez la porte de la boutique : plus de 2.200 articles.

Gloria. La série à ne pas manquer le Jeudi 18 mars prochain...

J'ai tellement aimé binge-watcher cette série sur SALTO...

D'une part...

Parce que j'adore le jeu d'actrice de Cécile Bois...

D'autre part...

Parce que le suspens est haletant...

Jusqu'au bout !

Pour illustrer mon propos....

Parmi les nombreux articles qui sont parus...

J'ai choisi une interview de Cécile Bois sur L.C.I.

Cécile Bois qui habite à Coulombs, dans notre canton.

Les paysages de Saint-Malo et de Cancale, où se déroulent la série, sont à couper le souffle.

La chaîne TF1 a commandé six épisodes de 52 minutes pour ce thriller psychologique produit par Quad Productions et réalisé par Julien Colonna.

Les deux premiers épisodes sont à regarder le jeudi 18 mars, à 21 heures.

J'ai vraiment "kiffé" - comme disent les ados - Joey Starr, en marginal au grand coeur.

Et j'ai haï Barbara Schulz, la flic psychorigide.

Lecoq, qui a un physique de proc, est parfaitement à l'aise en beau-père grand avocat à la retraite.

Et Nicole Kalfan excelle en belle-mère jalouse...

Donc, ça marche !

Le grand public la connait pour son rôle de flic dans Candice Renoir, la série de France 2. Avec Gloria, la nouvelle fiction de TF1 qui arrive ce jeudi 18 mars, Cécile Bois change de chaîne et de registre. 

Dans cette adaptation française de la série galloise Keeping faith, la comédienne se glisse dans la peau de Gloria, une avocate, mère de trois enfants, qui doit faire face à la disparition brutale de son mari. Alors qu'elle croyait bien le connaître, elle va découvrir avec stupeur que ce dernier lui cachait des secrets... 

Si vous deviez choisir 3 mots pour décrire Gloria, que diriez-vous ? 

Je dirais que c'est une série haletante, complexe et furieuse. 

Gloria est l'adaptation de Keeping Faith, une fiction galloise diffusée en 2017. Connaissiez-vous la série originale ? 

Non, je ne voulais pas la connaître. En général, je préfère m'affranchir de toute référence pour pouvoir chercher ce que j'ai envie de faire. Autrement, je sais que je pourrais me laisser influencer.

Gloria est une femme forte et très déterminée...

Gloria a du caractère, c'est vrai. Mais avant cette aventure, ce n'était pas une personne plus déterminée qu'une autre. C'est l'adversité qui a révélé qui elle est. C'est quelqu'un qui a été anciennement un peu trash, un peu rock et qui s'est embourgeoisée avec son métier, sa belle-famille et des exigences de luxe. La disparition de son mari va la rappeler à son essence et lui permettre de découvrir, bien malgré elle d'ailleurs, toutes les ressources qu'elle peut avoir. 

C'est dans l'adversité qu'on se découvre le mieux, non ? 

Oui, le film l'illustre parfaitement. Moi, à la lecture, je me disais : 'c'est pas possible, ce n'est pas humain tout ce qui lui arrive'. Je me demandais comment j'allais pouvoir ressourcer le personnage après une adversité permanente et constante. Mais quand on n'a pas le choix et qu'en plus on a des enfants, soit on vrille complètement, soit on fait face. 

Vous tournez la 9e saison de Candice Renoir. Prenez-vous toujours autant de plaisir à l'incarner ? 

Après avoir joué le personnage sombre de Gloria, retrouver Candice m'a fait beaucoup de bien. J'étais contente de retrouver sa légèreté et son côté un peu tordu. Ça m'a nettoyé de Gloria qui était un personnage très lourd à porter. Et surtout, je suis toujours très heureuse de retrouver mes camarades qui travaillent sur Candice Renoir, il y a une vraie communion depuis 9 ans maintenant. 

Vous avez publiquement révélé avoir été atteinte de la maladie du Covid-19. Comment allez-vous aujourd'hui ?

Ça va mieux, mais j'ai encore des restes. Je m'essouffle facilement, j'ai par moments une respiration qui n'est pas normale. J'attends le printemps pour voir si j'ai le même asthme que l'année dernière, moi qui n'en avais jamais eu. Cette maladie a changé ma vie, fondamentalement. Aujourd'hui je distingue plus ce qui m'est nécessaire de ce qui ne l'est pas, que ce soit à petite ou à grande échelle. 

La culture est à l'arrêt depuis un an, cela vous inspire quoi ? 

Déjà, je me dis que j'ai beaucoup de chance de pouvoir exercer mon métier. Dans une crise comme celle-là, on a besoin de l'art sous toutes ses formes, parce que qu'il nous offre une respiration. Et l'art, comme les bars ou les restaurants, sont des lieux où on peut casser le temps pour s'arrêter un peu. Cette pandémie attaque nos poumons, et c'est ironique, car tout ce qui nous est supprimé s'avère ce qui nous aiderait à mieux respirer.

 

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