Bréchamps. Berlioz et Niclot. Les archéologues de l'aviation.

Bréchamps.

Fin mai 1994.

Le matin, il y avait eu la commémoration officielle (messe, discours, etc...)

Lire : Quand Bréchamps se souvient.

Mais j'avais repéré qu'il y avait une petite exposition dans la salle des fêtes.

Et j'y suis retournée au calme. L'après-midi même.

"La petite troupe s'ébranle alors vers la salle communale, suivie des Bréchantais. Où une surprise de taille les attend. Une minutieuse reconstitution de la courte vie du lieutenant Weins, lettres et photos. Et un véritable musée du P 38, résultat des efforts conjugués de Jean-Paul Berlioz et de Jean-Pierre Niclot, passionnés et passionnants archéologues de l'aviation.

Ce dernier vous déclare calmement : "10 à 12.000 avions de chasse sont tombés en France pendant la dernière guerre, dont 4 à 500 en Eure-et-Loir.""

Et c'est là que je les ai rencontrés.

Ils se sont racontés sans problèmes.

Et, en prime, ils m'ont donné l'adresse de M. Fauveau, un typographe retraité, qui possédait, lui, la photo de l'avion tombé dans le cimetière.

Quand je suis arrivée chez Maurice Fauveau...

Il y avait les Antoine, ex-propriétaires de la maison de la presse nogentaise.

Qui ont appuyé ma demande.

Maurice Fauveau m'a donné la photo en ajoutant : "Il faut bien aider les jeunes qui débutent..."

Je n'ai pas osé lui parler de mes récentes dix années à L'Express...

L'important, c'était de récupérer cette foutue photo.

Nous nous sommes revus le 6 juin 1994 à Boutigny. Lors d'un banquet.

Boutigny qui célébrait aussi les 50 ans de la Libération (article à venir).

Je ne pouvais pas les prendre comme portrait à côté de mon article "Bonjour monsieur le maire !" car j'avais déjà publié Mme Jouan-Unal.

Mais, j'ai rusé et j'ai réussi à faire un bon article.

Article qui suit...

Liliane Langellier